Léon Meylan (03 jun 1873 – 29 oct 1965)

Léon Meylan passe son enfance à la Vallée de Joux, à la ferme de son père. Au décès précoce de son père, Léon et ses deux grandes soeurs Meylan vendent la ferme de la Vallée et déménagent à Lausanne. Sous la pression de ses deux soeurs, ses tutrices, Léon entame contre son gré des études de théologie. Le jour de sa maturité, Léon, libéré de la tutelle de ses deux soeurs, abandonne la théologie et clame son désir de se lancer dans le jardinage. Il part pour la Turquie. Il vit deux ans à Istanboul, où il apprend l'art de cultiver les fleurs et les arbres. A son retour à Lausanne, à l'âge de 25 ans (1898), Léon Meylan acquiert un terrain sur la commune de Renens. Il y installe une pépinière, où il pourra exercer le jardinage, sa passion, toute sa vie.

La pépinière Meylan de Renens perdure et prospère. Elle a fêté ses 100 ans en 1998. Elle a son propre site internet www.meylan.ch

1898 – Léon Meylan acquiert et met en culture un lopin de terre près de Renens-Village: la pépinière est fondée.
1929 – Son fils André reprend le flambeau.
1965 – Décès de Léon et André Meylan. Le fils d'André, Jean-Pierre, reprend l'entreprise.
1986 – La quatrième génération, Yves et Michel, entre dans la société Pépinières MEYLAN & Cie.
1998 – Plantation de l'arbre du centième, un cèdre offert à la Ville de Renens.

En 1998, la pépinière Meylan de Renens emploie une vingtaine de collaborateurs. 14 hectares de cultures "pépinières" et 15 hectares de cultures agricoles. Installations horticoles regroupant 1200 m2 de serres et plus de 2 hectares de surfaces pour la culture hors-sol. Important parc de machines agricoles et horticoles destinées à la préparation du sol, au sarclage, à la lutte antiparasitaire, à l'arrachage, au rempotage, etc. Véhicules pour la manutention et les livraisons. Clientèle diversifiée: pépiniéristes dans toute la Suisse, jardiniers-paysagistes, jardineries, collectivités publiques, ainsi que clients privés (centre de jardinage Point Vert). 350'000 conifères et arbustes produits annuellement par bouturage et 40'000 par greffage.